Sargus harderseni Mason & Rozkošný, 2008
publication ID |
1662-8500 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.14660187 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/90768783-FF98-732B-FF48-DA10FE63FA83 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Sargus harderseni Mason & Rozkošný, 2008 |
status |
|
Sargus harderseni Mason & Rozkošný, 2008 View in CoL
Matériel étudié. CH, Bernex (GE), Bois des Mouilles , 495371/ 116668, 415 m, 2.– 30.6.2022, 2 ♀, piège Malaise, legs G. Pétremand, det. G. Pétremand, conf. J.-P. Haenni, coll. MZL. Espèce nouvelle pour la faune de Suisse .
Les deux femelles ont été collectées dans un piège Malaise situé dans la réserve naturelle du Bois des Mouilles (Bernex, canton de Genève, Fig. 1) au mois de juin 2022. Cette réserve est constituée d’un grand plan d’eau colonisé par une roselière, entouré de prairies et d’une chênaie à molinie.
Décrite d’Italie ( Mason & Rozkošný, 2008), puis signalée récemment de France ( Haenni et al. 2021), S. harderseni se distingue des autres espèces européennes du genre par la collerette de cils blancs dressés, dirigés vers l’arrière, présente au bord de l’occiput et par la partie inférieure de la face presque entièrement membraneuse ( Fig. 2a), caractères qu’elle partage cependant avec S. albibarbus Loew, 1855 . Cette derniÈre espÈce, décrite de Croatie, est connue avec certitude de quelques localités italiennes seulement, alors que sa répartition dans l’est de l’Europe et en Extrême-Orient russe (Rozkošný, 1982) devrait être vérifiée. Une ancienne mention française erronée de S. albibarbus (Caillet 1991) se rapporte en fait à S. harderseni ( Haenni et al. 2021) .
Chez les mâles, les caractères génitaux permettent de distinguer facilement ces deux espèces, alors que les différences sont plus subtiles chez les femelles ( Mason & Rozkošný 2008). Les femelles genevoises, comme les femelles d’Indre-et-Loire et du Lot décrites par Haenni et al. (2021), diffèrent des femelles italiennes par les caractères suivants: pattes antérieures et médianes entièrement jaunes (sauf les coxae noirs), pattes postérieures avec une légère tache noire sur la face dorsale des fémurs, basitarse jaune et articles suivants des tarses brun foncé, calus frontal entièrement blanc. La forme de la furca génitale est toutefois typique de l’espèce, avec les lobes latéraux distaux courts, tronqués à l’apex ( Fig. 2b).
La découverte de S. harderseni dans la région genevoise permet d’élargir l’aire de répartition connue de cette espèce, qui s’étend aujourd’hui du nord de l’Italie à la France et à l’extrémité ouest de la Suisse. Il est probable, sans qu’il soit possible de l’affirmer, que sa présence dans le bassin genevois soit récente, car la faune diptérologique de cette région avait été intensivement prospectée par Bernhard Merz pour sa «Liste annotée des insectes ( Insecta) du canton de Genève » ( Merz 2012). Il n’est pas exclu que S. harderseni ait étendu récemment son aire de répartition vers le nord, profitant du réchauffement climatique actuel, au même titre que de nombreuses autres espèces d’insectes.
MZL |
Musee Zoologique |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
|
Phylum |
|
Class |
|
Order |
|
Family |
|
Genus |