Trichouratea guildingii (Planch.) Tiegh.

Sastre, Claude & Offroy, Bérangère, 2016, Révision nomenclaturale des binômes du genre néotropical Ouratea Aublet (Ochnaceae) décrits par Van Tieghem, Adansonia 38 (1), pp. 55-98 : 88

153. Trichouratea guildingii (Planch.) Tiegh.

Annales des Sciences naturelles, Botanique, sér. 8, 16: 236 (1902f) ‘ Guildingi ’. — Gomphia guildingii Planch. , The London Journal of Botany 6: 12 (1847) ‘ Guildingi ’.

— Typus: Saint Vincent, s.loc., s.d., Guilding s.n. (holo-, K!).

= Gomphia pyrifolia Griseb. , Flora of the British West Indian Islands: 105 (1859). — Ouratea pyrifolia (Griseb.) Engl. , in Martius, Flora Brasiliensis 12 (2): 320 (1876). — Typus: Trinidad, s.loc., s.d., Crombie ex Grisebach s.n. (holo-, K!), syn. nov.

= Ouratea praecox Sleumer, Notizblatt des Botanisches Gartens und Museums zu Berlin-Dahlem 13 (118): 352 (1936).

— Typus: Venezuela, Guarico, Mesa de El Sombrero, 17.IV.1927, Pittier 12369 (lecto-, US!, désigné ici; isolecto-, A!, NY!); Guarico, Mesa de El Sombrero, même arbre, feuilles, 10.IX.1927, Pittier 12483 (paralecto-, A!, US!, VEN!), syn. nov.

≡ Ouratea guildingii (Planch.) Urb., Symbolae Antillanae 1: 364 (1899).

NOTE TAXONOMIQUE

Planchon (1847) distingue cette espèce d’ Ouratea nitida (Sw.) Engl. « par les anthères sensiblement rugueuses et brusquement rétrécies en bec et par le calice couvert d’une couche pulvérulente»; ce qui n’est pas le cas chez Ouratea nitida . Pour Dwyer (1944), elles se distinguent par les nervures secondaires imprimées à la face supérieure des feuilles d’ Ouratea nitida , alors qu’elles ne le sont pas chez Ouratea guildingii dont tout le matériel observé possède des nervures bien saillantes sur les deux faces. Van Tieghem retient le calice finement pubescent chez Ouratea guildingii comme caractère distinctif.