Trichouratea laevis Tiegh.

Sastre, Claude & Offroy, Bérangère, 2016, Révision nomenclaturale des binômes du genre néotropical Ouratea Aublet (Ochnaceae) décrits par Van Tieghem, Adansonia 38 (1), pp. 55-98 : 88

154. Trichouratea laevis Tiegh.

Annales des Sciences naturelles, Botanique, sér.8, 16: 233 (1902f).

— Typus: Brésil, Bahia, Jacobina, 1845, Blanchet 3563 (lecto-, P[ P00700776 ]! désigné ici; isolecto-, G!, K!, P [ P00700777 ]!, W!) ; Bahia, 1844, Blanchet 226 (paralecto-, P [ P00700781 ]!, W!) ; s.loc., s.d., Riedel s.n. (paralecto-, P [ P00700780 ]!) ; Province de Minas Geraes, Serra de Ouro Branco , 1882, Glaziou 12533 (paralecto-, P [ P00700782 , P00700783 ]!) ; Province de Minas Geraes, Serra da Caraça à Inficionado , 18.IX.1884, Glaziou 15892 (paralecto-, P [ P00700779 , P00700778 ]!) , non Ouratea laevis De Wild. & T.Durand (1899) .

= Ouratea salicifolia (A.St.-Hil. & Tul.) Engl. var. latifolia Engl., in Martius, Flora Brasiliensis 12 (2): 325 (1876) , non Ouratea latifolia (Erhard) Tiegh. (1902f) .

≡ Ouratea salicifolia (A.St.-Hil. & Tul.) Engl., in Martius, Flora Brasiliensis 12 (2): 324 (1876) .

NOTE NOMENCLATURALE

Saint Hilaire & Tulasne (1842) ont décrit Gomphia salicifolia à partir d’un échantillon à petites feuilles de 5-8 × 1,8-2,4 cm. Par la suite, Engler (1876) observa des spécimens à feuilles nettement plus grandes, de 7,5-10 × 2-3 cm qu’il décrivit sous le nom Ouratea salicifolia var. latifolia . VanTieghem (1902f) reconnaît le bien-fondé des observations d’Engler, mais nomme cette variété Trichouratea laevis . Par la suite, plusieurs spécimens présentant des feuilles de taille intermédiaire furent récoltés par divers botanistes.Du matériel supplémentaire serait nécessaire pour réaliser une étude statistique permettant de préciser d’éventuelles limites spécifiques. Pour sa part, Ule (1915) décrivit Ouratea australis à partir d’une de ses collections de l’État de Santa-Catarina (Ule 1417), qui possède des feuilles de la taille de la variété latifolia , mais à marge nettement plus serretée que celle des autres spécimens étudiés. Des études complémentaires seraient nécessaires pour définir s’il s’agit réellement d’une espèce valable.