Ateles belzebuth
publication ID |
https://doi.org/10.5281/zenodo.15932356 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.15794065 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/675EC250-FFCC-FF88-3906-8140634049E2 |
treatment provided by |
Julia |
scientific name |
Ateles belzebuth |
status |
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ATELES BELZEBUTH View in CoL , ATRO - BRUN NEUS, VENTRE, CRURIBUS ET CAUDAE PARTE ANTERIORE OCHROLEUCIS.
Marimondae Orinocensis corpus atro-brunneum, pilis dorsi et verticis fluctuantibus, suberectis, splendentibus, abdomine et parte interiori brachiorum, crurum et caudae ochroleucis vel ex rufo flavescentibus. Facies anthropomorpha, nuda, atra, labiis protractilibus et nasi apice albidorubris: vibrissae rigidae, griseae circum os. Frontis pars superior pilis tecta. Oculi fusci. Palpebrarum cilia longa, atra, pectinata. Supercilia subnulla. Nares septo lato distinctae, laterales, triq uetrae. Os parvum rotundum. Dentes minuti albi, apice subtruncati, et saepe ex atro fuscescentes, duobus incisoribus intermediis approximatis, duobus exterioribus ab intermediis et canino solitano remotis. Mentum et guttur subnuda. Aures marginatae, atroe, nudae. Pili occipitis et verticis antrorsum versi, pilis frontis contrariis erectiusculis. Manus tetradactylae, interne glabrae, nudae; ex terne pilis nigris rarioribus tecta e. Ungues manuum et pedum a e que rotundati. Pedes penta dactyli, pollice remoto. Cauda prehensilis, corpore 1/9 longior, interne ad apicem callosa, rugosa et ad quartam partem nuda, exteme apicem versus pilis rarissimis tecta. Longitudo pollicis pedum o m ‘,0 32 (I ol.,2).
Je n ’ai jamais vu de Marimonda dont le ventre fut blanc. Malgre cette difference de teinte assez remarquable, la premiere description que Brisson1 a donnee de son Belzebuth ne paroit laisser aucune incertitude sur 1’identite des deux especes. « La face, dit cet auteur, la tete, la partie anterieure du dos, la partie exterieure des cuisses de devant et des cuisses et jambes de derriere, ses jambes de devant, ses quatre pieds et sa queue sont noirs: la partie posterieure du dos est d ’un brun noir; ses cotes sont roux; toute la partie inferieure du corps, la gorge, la poitrine et les parties interieures des cuisses de devant et des jambes de derriere, sont d ’un blanc sale et jaunatre.» M. d ’Azara2, qui, pendant son sejour au Paraguay et au Bresil, n ’a eu occasion d ’observer que trois especes de singes, et qui, par humeur centre Buffon, confond Ie Chamek, les Alouates et le Coaita, blame aussi Brisson «d 'oter un doigt au Belzebuth ». On est meme surpris de trouver enonce comme une loi zoologique, dans 1’ouvrage d ’un si excellent observateur, «que tout singe a necessairement cinq doigts». Lenom de Belzebuth ayant ete transfere par Linne au Guariba de Maregrave , qui est un singe de la famille des Alouates, on auroit mieux fait peut-etre d ’effacer entierement ce nom dans le Sy stema Naturae, et delui substituer ceux de Marimonda et de Guariba . M. Geoffroy a deja propose ce dernier pour le Simia Belzebuth de Linne.
La Marimonda de 1'Orenoque est un animal tres-lent dans ses mouvemens, d ’un caractere doux, melancolique et craintif. C ’est dans ses acces de peur qu ’il mord frequemment, meme ceux qui le soignent; il annonce cette colere passagere en rapprochant la commissure des levres pour faire la moue, et en poussant un cri guttural ou-ó. Les naturalistes ont compare la queue des Ateles a la trompe des elephans; on a assure que 1’animal pechoit avec cette queue, qu ’elle pouvoit lui servir a lever une paille, et que le toucher en etoit si delicat qu ’il sembloit que les yeux du Singe etoient places au bout de cet organe. De toules les queues prenantes, celle de la Marimonda est sans doute la plus parfaite. Il est tres-vrai que, sans detourner la tete, ce petit animal introduit sa queue dans les trous les plus etroits, el qu ’il choisit 1' objet auquel il veut s ’accrocher; mais je n ’ai jamais observe qu ’il se servit de cette queue comme d ’une main, et qu ’il 1’employat a porter des fruits a sa bouche. Lorsque les Marimondes sont reunies en grand nombre, elles s ’entrelacent deux a deux et forment les groupes les plus bizarres. Leurs altitudes annoncent le plus grand abandon et une paresse extreme. Elles ont toutes les jointures du corps si libres qu ’on seroit tente de croire que leurs membres sont disloques. Nous les avons vues souvent exposees a 1’ardeur du soleil jeter la tete en arriere, diriger les yeux vers le ciel, replier les deux bras sur le dos et rester immobiles dans cettc position extraordinaire pendant plusieurs heures.
M. Bonpland, qui a disseque une Marimonde non adulte, a trouve son foie divise en trois lobes, dont 1’inferieur tres-grand etoit subdivise de nouveau en trois parties. Les poumons off rent un reseau a cellules tres-etroites. Le poumon droit etoit divise on trois, le pournon gauche en deux lobes. M. Daubenton a observe, dans le Coaita ou le Singe araignee ( S. paniscus ), quatre lobes a droile el deux a gauche.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.