Ataenius Harold, 1867

Huchet, Jean-Bernard, Labatut, Sébastien & Ephe, Cnrs Mnhn Upmc, 2022, Ataenius heinekeni (Wollaston, 1854) découvert en France. Première citation pour la région paléarctique continentale (Coleoptera: Scarabaeoidea: Aphodiidae: Eupariinae), Faunitaxys (London, England) 10 (31), pp. 1-7 : 2

publication ID

https://doi.org/10.57800/faunitaxys-10(31)

publication LSID

lsid:zoobank.org:pub:CA3B170F-F01D-4D7B-BD48-356B947BFABD

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.15365648

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/654987A0-FFF3-FFE7-23EB-FA291AE0F99B

treatment provided by

Felipe

scientific name

Ataenius Harold, 1867
status

 

Genre Ataenius Harold, 1867 View in CoL

Ataenius Harold, 1867: 82 View in CoL .

Espèce type: Ataenius scutellaris Harold, 1867 View in CoL .

Diagnose sommaire du genre. – Espèces de taille petite à moyenne (2-7 mm), convexes, brun-rouge à noir, le dessus luisant ou mat, glabre ou pileux.

Tête . –Plus étroite que le pronotum, convexe, la partie antérieure du clypéus visible du dessus, obtusément arrondie, anguleuse ou denticulée de chaque côté de l'émargination médiane. – Antenne de 9 antennomères, la massue de 3. – Yeux de taille modérée. – Pièces buccales adaptées à un régime saprophage.

Pronotum. – Convexe, subquadrangulaire, le plus souvent rebordé à la base, les angles postérieurs arrondis ou tronqués, les côtés convexes, crénelés, frangés de soies ou glabres.

Scutellum . – Relativement petit, triangulaire.

2 Ataenius noir du gazon.

Elytres. – Oblongs, avec 10 stries bien marquées, les intervalles plans ou convexes, rebordés à la base. Ailes bien développées, fonctionnelles, rarement réduites. Métasternum avec un sillon longitudinal médian généralement bien marqué. Mésocoxas séparés, les métacoxas contigus.

Abdomen. – Avec 5-6 sternites visibles, coalescents ( Fig. 11).

Tergite VIII (pygidium) avec une carène transverse médiane.

Pattes. – Profémurs avec unsillon sur la marge antérieure.– Protibias tridentés sur leur marge externe. – Méso- et métatibias légèrement dilatés apicalement, parfois avec des réminiscences de crêtes transverses.

Genitalia mâles. – Edéage modérément à fortement sclérifié. – Phallobase et paramères généralement soudés. – Endophallus membraneux, fréquemment pourvu de sclérites et/ou de spicules.

Dimorphisme sexuel. – Très faible ou absent. Quand il existe, celui-ci s’exprime principalement au niveau de l’abdomen, dans la longueur des tarsomères et la forme de l'éperon terminal du protibia.

Géonémie et biologie. – Le genre Ataenius Harold est indéniablement le genre le plus important des Eupariinae, comptant à lui seul près de 300 espèces de par le monde (Schoolmeesters, 2022). Le genre est particulièrement bien représenté dans les régions néarctiques et néotropicales avec 190 espèces répertoriées (Stebnicka, 2007). La biologie des Ataenius est très diversifiée, certaines espèces étant coprophages, saprophages, phytosaprophages voire occasionnellement nécrophages (Santos et al., 2014; Zanetti et al., 2015; Ries et al., 2016). Ces insectes se rencontrent occasionnellement dans les accumulations de débris d'inondation ou dans les résidus des restes rejetés par les fourmis (Stebnicka, 2007). Quelques espèces sont pholéophiles et vivent dans les terriers ou les nids de petits mammifères, d’autres sont myrmécophiles ou termitophiles (Stebnicka, 2009). Enfin, un petit nombre d’espèces sont rhizophages. C’est notamment le cas pour A. spretulus (Haldeman, 1848) ou encore A. picinus qui vivent dans l’humus des pelouses et occasionne des dégâts importants sur les greens de golf ( Niemczyk & Wegner, 1979; Rothwell & Smitley, 1999; Potter, 2001). Au regard des dommages sévères qu’ils engendrent dans les gazons, ces ravageurs ont été surnommés « Black turfgrass ataenius 2 ». La majorité des Ataenius présentent un phototropisme positif et sont attirés en nombre au piège lumineux.

Comme le souligne Stebnicka (2007), les populations de nombreuses espèces sont représentées majoritairement par des femelles, dans une proportion de 3 à 4 femelles pour 1 mâle. Une proportion similaire a été constatée dans la population d’ A. heinekeni d’Hendaye.

Les espèces du genre sont souvent morphologiquement très proches et d’identification difficile. En outre, le genre tel qu’actuellement défini se révèle assez hétérogène et, comme le suggèrent certains auteurs ( Chalumeau, 1983; Théry & Bordat, 2012), justifierait la création de nouvelles divisions génériques et/ou subgénériques.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Scarabaeidae

Loc

Ataenius Harold, 1867

Huchet, Jean-Bernard, Labatut, Sébastien & Ephe, Cnrs Mnhn Upmc 2022
2022
Loc

Ataenius

Harold 1867: 82
1867
Loc

Ataenius scutellaris

Harold 1867
1867
Darwin Core Archive (for parent article) View in SIBiLS Plain XML RDF