Ataenius Harold, 1867
publication ID |
https://doi.org/10.57800/faunitaxys-10(31) |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:CA3B170F-F01D-4D7B-BD48-356B947BFABD |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.15365648 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/654987A0-FFF3-FFE7-23EB-FA291AE0F99B |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Ataenius Harold, 1867 |
status |
|
Genre Ataenius Harold, 1867 View in CoL
Ataenius Harold, 1867: 82 View in CoL .
Espèce type: Ataenius scutellaris Harold, 1867 View in CoL .
Diagnose sommaire du genre. – Espèces de taille petite à moyenne (2-7 mm), convexes, brun-rouge à noir, le dessus luisant ou mat, glabre ou pileux.
Tête . –Plus étroite que le pronotum, convexe, la partie antérieure du clypéus visible du dessus, obtusément arrondie, anguleuse ou denticulée de chaque côté de l'émargination médiane. – Antenne de 9 antennomères, la massue de 3. – Yeux de taille modérée. – Pièces buccales adaptées à un régime saprophage.
Pronotum. – Convexe, subquadrangulaire, le plus souvent rebordé à la base, les angles postérieurs arrondis ou tronqués, les côtés convexes, crénelés, frangés de soies ou glabres.
Scutellum . – Relativement petit, triangulaire.
2 Ataenius noir du gazon.
Elytres. – Oblongs, avec 10 stries bien marquées, les intervalles plans ou convexes, rebordés à la base. Ailes bien développées, fonctionnelles, rarement réduites. Métasternum avec un sillon longitudinal médian généralement bien marqué. Mésocoxas séparés, les métacoxas contigus.
Abdomen. – Avec 5-6 sternites visibles, coalescents ( Fig. 11).
Tergite VIII (pygidium) avec une carène transverse médiane.
Pattes. – Profémurs avec unsillon sur la marge antérieure.– Protibias tridentés sur leur marge externe. – Méso- et métatibias légèrement dilatés apicalement, parfois avec des réminiscences de crêtes transverses.
Genitalia mâles. – Edéage modérément à fortement sclérifié. – Phallobase et paramères généralement soudés. – Endophallus membraneux, fréquemment pourvu de sclérites et/ou de spicules.
Dimorphisme sexuel. – Très faible ou absent. Quand il existe, celui-ci s’exprime principalement au niveau de l’abdomen, dans la longueur des tarsomères et la forme de l'éperon terminal du protibia.
Géonémie et biologie. – Le genre Ataenius Harold est indéniablement le genre le plus important des Eupariinae, comptant à lui seul près de 300 espèces de par le monde (Schoolmeesters, 2022). Le genre est particulièrement bien représenté dans les régions néarctiques et néotropicales avec 190 espèces répertoriées (Stebnicka, 2007). La biologie des Ataenius est très diversifiée, certaines espèces étant coprophages, saprophages, phytosaprophages voire occasionnellement nécrophages (Santos et al., 2014; Zanetti et al., 2015; Ries et al., 2016). Ces insectes se rencontrent occasionnellement dans les accumulations de débris d'inondation ou dans les résidus des restes rejetés par les fourmis (Stebnicka, 2007). Quelques espèces sont pholéophiles et vivent dans les terriers ou les nids de petits mammifères, d’autres sont myrmécophiles ou termitophiles (Stebnicka, 2009). Enfin, un petit nombre d’espèces sont rhizophages. C’est notamment le cas pour A. spretulus (Haldeman, 1848) ou encore A. picinus qui vivent dans l’humus des pelouses et occasionne des dégâts importants sur les greens de golf ( Niemczyk & Wegner, 1979; Rothwell & Smitley, 1999; Potter, 2001). Au regard des dommages sévères qu’ils engendrent dans les gazons, ces ravageurs ont été surnommés « Black turfgrass ataenius 2 ». La majorité des Ataenius présentent un phototropisme positif et sont attirés en nombre au piège lumineux.
Comme le souligne Stebnicka (2007), les populations de nombreuses espèces sont représentées majoritairement par des femelles, dans une proportion de 3 à 4 femelles pour 1 mâle. Une proportion similaire a été constatée dans la population d’ A. heinekeni d’Hendaye.
Les espèces du genre sont souvent morphologiquement très proches et d’identification difficile. En outre, le genre tel qu’actuellement défini se révèle assez hétérogène et, comme le suggèrent certains auteurs ( Chalumeau, 1983; Théry & Bordat, 2012), justifierait la création de nouvelles divisions génériques et/ou subgénériques.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
|
Phylum |
|
Class |
|
Order |
|
Family |
Ataenius Harold, 1867
Huchet, Jean-Bernard, Labatut, Sébastien & Ephe, Cnrs Mnhn Upmc 2022 |
Ataenius
Harold 1867: 82 |
Ataenius scutellaris
Harold 1867 |