CARNIVORA Bowdich, 1821

Perthuis, Adrien de, Mennecart, Bastien, Barrier, Pascal, Chenot, Élise, Falconnet, Jocelyn, Gagnaison, Jean-Claude, Georgalis, Georgios L., Gilbert, Charlène, Guevel, Bruno, Langevin, Dominique, France de LAPPARENT DE BROIN, Alfred LEMIERRE, François MAUBERT, Àlex OSSÓ, Sébastien POTEL, Danae THIVAIOU, Jérémy TISSIER, Renaud TOULLEC, Serge F. B. XERRI & Cyril GAGNAISON, 2025, Révision des données sédimentologiques et biostratigraphiques des gisements à vertébrés des sables de l’Orléanais, à Beaugency, Tavers et Le Bardon (Miocène Moyen; Loiret, France), Geodiversitas 47 (12), pp. 501-576 : 534

publication ID

https://doi.org/10.5252/geodiversitas2025v47a12

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:572C0183-A631-4B4A-AE55-2B19FA149D92

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/5B5A87B7-FFA5-FFA6-B0E9-FBA1B84FFCD8

treatment provided by

Plazi

scientific name

CARNIVORA Bowdich, 1821
status

 

Ordre CARNIVORA Bowdich, 1821 View in CoL

REMARQUES

Les fossiles d’Amphicyonidae sont rares dans la FSMO. Plusieurs restes dentaires ont été trouvés dans les sites «Les Pavés» ( Ginsburg 2000) et «Le Bardon» ( Ginsburg 1974). Plusieurs molaires supérieures de très grandes tailles avaient été rapportées à Amphicyon giganteus (Schinz, 1825) ( Ginsburg 1974) . Actuellement, ce taxon a été reclassé sous le nom de Megamphicyon giganteus ( Fig. 27A, B). Ginsburg (2000) signale ensuite la présence d’ Amphicyon bohemicus (Schlosser, 1899) sur le site «Les Pavés». La consultation de trois spécimens, une hémimandibule portant p3-4 et m1 ( Fig. 27E) ainsi que deux molaires supérieures d’Amphicyonidae (ULB-LM-TAV-11 et MHNO. PAZ.2011.0.1) doivent correspondre au matériel décrit par L. Ginsburg sous le nom d’ Amphicyon bohemicus aujourd’hui rattaché à Paludocyon bohemicus ( Solé et al. 2022) . Même si les molaires ont des dimensions proches de celles d’ Amphicyon major Blainville, 1841 et de Paludocyon bohemicus , la forme plus massive de la m1 d’ULB-LM-TAV-10,les bourrelets postérieurs de la p3 et de la p4 d’ULB-LM-TAV-10 absents chez Amphicyon major et Paludocyon bohemicus ( Morales et al. 2021) ; ainsi que l’état fragmentaire de ULB-LM-TAV-11 et de MHNO.PAZ.2011.0.1 ne permettent pas de les attribuer à une espèce précise d’Amphicyonidae. Il en va de même pour la molaire supérieure du site «Le Bardon» MNHN.F.TAV94attribuée à Megamphicyon giganteus ( Ginsburg 1974; Fig. 27 C). Les petites dimensions et la morphologie de cette dent correspondent à une autre forme d’Amphicyonidae (dont la morphologie triangulaire de la vue occlusale rappelle celle du genre Ysengrinia Ginsburg, 1965 ) qui reste pour le moment indéterminée à cause de son état général trop fragmentaire. Les Amphicyonidae de la FSMO de Beaugency,Tavers et Le Bardon sont donc représentés par trois formes: Megamphicyon giganteus , au moins un Amphicyonidae indéterminé et Thaumastocyon bourgeoisi Stehlin & Helbing, 1925 ( Fig. 27D). Les Hemicyoninae sont représentés par Hemicyon stehlini Hürzeler, 1944 ( Fig.28B) et Plithocyon armagnacensis Ginsburg, 1955 ( Fig. 28A). Des restes dentaires d’ Hemicyon stehlini provenant de la FSMO de Tavers avaient été cités ( Ginsburg & Morales 1998) mais n’ont pas été révisés dans notre étude. Une m1 (ULB-LM-TAV-15) présente un sillon talonidien rejeté lingualement. L’entoconide et l’entoconulide sont bien différenciés sur la muraille interne du talonide à parois hautes( Fig.28A). Cette m1 peut être rapportée au genre Plithocyon ( Ginsburg 1955) . Ses dimensions (Longueur = 27,0 mm; Largeur = 11,9 mm) permettent de l’attribuer à la petite forme Plithocyon armagnacensis également présente à Sansan (Gers) ( Ginsburg & Morales 1998). Plithocyon armagnacensis est déjà connu, sous la forme de fossiles remaniés dans les faluns marins langhiens, en Anjou-Touraine (Ginsburg 2001). Le matériel attribué à Potamotherium miocenicum ( Peters, 1868) par L. Ginsburg (1975) a été revu lors des visites de collections. Il s’agit d’une canine isolée (MNHN.F.TAV92) dont l’émail est finement strié.Par manque de caractère diagnostique sur ce spécimen, il est préférable de l’attribuer à une forme indéterminée de Mustelidae . En 2000, L. Ginsburg avait signalé la présence de Martes burdigaliensis Beaumont, 1974 dans le site «Les Pavés». Deux autres espèces de Martes , M. muncki Roger, 1900 et M. sainjoni ( Mayet, 1908) , sont présentes sur la période MN4-5 (Ginsburg 2001; 2002). En attendant de revoir ce matériel, nous laisserons Martes burdigaliensis Beaumont, 1974 dans la liste taxonomique de notre étude. Une petite m1 usée de viverridé (MMSL-00.002.2018/18/A) présente des cuspides hautes ainsi qu’un talonide résiduel dont le contour en vue occlusale semble former un demi-cercle (Longueur = 8,0 mm; Largeur = 5,5 mm). Ces caractères dentaires font penser au genre Semigenetta ( Kargopoulos et al. 2021) , mais le mauvais état général de cette m1 ne permet pas de l’attester et ce fossile est ici rapporté à? Semigenetta sp. L’espèce Semigenetta repelini Helbing,1927 a déjà été mentionnée dans les formations continentales de l’Orléanien du BSMNOF (Ginsburg 2001, 2002) et pourrait peut-être correspondre au spécimen de Tavers.Une grande canine très aplatie (Longueur de la couronne> 46,0 mm; Largeur à la base de la couronne> 16,0 mm; épaisseur maximale = 7,0 mm) triangulaire et finement crénelée est présente dans la collection privée FM (site «Les Pavés»). Ce spécimen se rapprochant de la canine provenant d’Artenay(MNHN.F.AR2427; Heizmann et al. 1980; Morlo 2006), est attribué au Barbourofelidae Prosansanosmilus peregrinus Heizmann, Ginsburg & Bulot, 1980 .

Kingdom

Animalia

Phylum

Chordata

Class

Mammalia

Order

Carnivora

Darwin Core Archive (for parent article) View in SIBiLS Plain XML RDF