CARNIVORA Bowdich, 1821
publication ID |
https://doi.org/10.5252/geodiversitas2025v47a12 |
publication LSID |
urn:lsid:zoobank.org:pub:572C0183-A631-4B4A-AE55-2B19FA149D92 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/5B5A87B7-FFA5-FFA6-B0E9-FBA1B84FFCD8 |
treatment provided by |
Plazi |
scientific name |
CARNIVORA Bowdich, 1821 |
status |
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Ordre CARNIVORA Bowdich, 1821 View in CoL
REMARQUES
Les fossiles d’Amphicyonidae sont rares dans la FSMO. Plusieurs restes dentaires ont été trouvés dans les sites «Les Pavés» ( Ginsburg 2000) et «Le Bardon» ( Ginsburg 1974). Plusieurs molaires supérieures de très grandes tailles avaient été rapportées à Amphicyon giganteus (Schinz, 1825) ( Ginsburg 1974) . Actuellement, ce taxon a été reclassé sous le nom de Megamphicyon giganteus ( Fig. 27A, B). Ginsburg (2000) signale ensuite la présence d’ Amphicyon bohemicus (Schlosser, 1899) sur le site «Les Pavés». La consultation de trois spécimens, une hémimandibule portant p3-4 et m1 ( Fig. 27E) ainsi que deux molaires supérieures d’Amphicyonidae (ULB-LM-TAV-11 et MHNO. PAZ.2011.0.1) doivent correspondre au matériel décrit par L. Ginsburg sous le nom d’ Amphicyon bohemicus aujourd’hui rattaché à Paludocyon bohemicus ( Solé et al. 2022) . Même si les molaires ont des dimensions proches de celles d’ Amphicyon major Blainville, 1841 et de Paludocyon bohemicus , la forme plus massive de la m1 d’ULB-LM-TAV-10,les bourrelets postérieurs de la p3 et de la p4 d’ULB-LM-TAV-10 absents chez Amphicyon major et Paludocyon bohemicus ( Morales et al. 2021) ; ainsi que l’état fragmentaire de ULB-LM-TAV-11 et de MHNO.PAZ.2011.0.1 ne permettent pas de les attribuer à une espèce précise d’Amphicyonidae. Il en va de même pour la molaire supérieure du site «Le Bardon» MNHN.F.TAV94attribuée à Megamphicyon giganteus ( Ginsburg 1974; Fig. 27 C). Les petites dimensions et la morphologie de cette dent correspondent à une autre forme d’Amphicyonidae (dont la morphologie triangulaire de la vue occlusale rappelle celle du genre Ysengrinia Ginsburg, 1965 ) qui reste pour le moment indéterminée à cause de son état général trop fragmentaire. Les Amphicyonidae de la FSMO de Beaugency,Tavers et Le Bardon sont donc représentés par trois formes: Megamphicyon giganteus , au moins un Amphicyonidae indéterminé et Thaumastocyon bourgeoisi Stehlin & Helbing, 1925 ( Fig. 27D). Les Hemicyoninae sont représentés par Hemicyon stehlini Hürzeler, 1944 ( Fig.28B) et Plithocyon armagnacensis Ginsburg, 1955 ( Fig. 28A). Des restes dentaires d’ Hemicyon stehlini provenant de la FSMO de Tavers avaient été cités ( Ginsburg & Morales 1998) mais n’ont pas été révisés dans notre étude. Une m1 (ULB-LM-TAV-15) présente un sillon talonidien rejeté lingualement. L’entoconide et l’entoconulide sont bien différenciés sur la muraille interne du talonide à parois hautes( Fig.28A). Cette m1 peut être rapportée au genre Plithocyon ( Ginsburg 1955) . Ses dimensions (Longueur = 27,0 mm; Largeur = 11,9 mm) permettent de l’attribuer à la petite forme Plithocyon armagnacensis également présente à Sansan (Gers) ( Ginsburg & Morales 1998). Plithocyon armagnacensis est déjà connu, sous la forme de fossiles remaniés dans les faluns marins langhiens, en Anjou-Touraine (Ginsburg 2001). Le matériel attribué à Potamotherium miocenicum ( Peters, 1868) par L. Ginsburg (1975) a été revu lors des visites de collections. Il s’agit d’une canine isolée (MNHN.F.TAV92) dont l’émail est finement strié.Par manque de caractère diagnostique sur ce spécimen, il est préférable de l’attribuer à une forme indéterminée de Mustelidae . En 2000, L. Ginsburg avait signalé la présence de Martes burdigaliensis Beaumont, 1974 dans le site «Les Pavés». Deux autres espèces de Martes , M. muncki Roger, 1900 et M. sainjoni ( Mayet, 1908) , sont présentes sur la période MN4-5 (Ginsburg 2001; 2002). En attendant de revoir ce matériel, nous laisserons Martes burdigaliensis Beaumont, 1974 dans la liste taxonomique de notre étude. Une petite m1 usée de viverridé (MMSL-00.002.2018/18/A) présente des cuspides hautes ainsi qu’un talonide résiduel dont le contour en vue occlusale semble former un demi-cercle (Longueur = 8,0 mm; Largeur = 5,5 mm). Ces caractères dentaires font penser au genre Semigenetta ( Kargopoulos et al. 2021) , mais le mauvais état général de cette m1 ne permet pas de l’attester et ce fossile est ici rapporté à? Semigenetta sp. L’espèce Semigenetta repelini Helbing,1927 a déjà été mentionnée dans les formations continentales de l’Orléanien du BSMNOF (Ginsburg 2001, 2002) et pourrait peut-être correspondre au spécimen de Tavers.Une grande canine très aplatie (Longueur de la couronne> 46,0 mm; Largeur à la base de la couronne> 16,0 mm; épaisseur maximale = 7,0 mm) triangulaire et finement crénelée est présente dans la collection privée FM (site «Les Pavés»). Ce spécimen se rapprochant de la canine provenant d’Artenay(MNHN.F.AR2427; Heizmann et al. 1980; Morlo 2006), est attribué au Barbourofelidae Prosansanosmilus peregrinus Heizmann, Ginsburg & Bulot, 1980 .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.