DECAPODA Latreille, 1802

Perthuis, Adrien de, Mennecart, Bastien, Barrier, Pascal, Chenot, Élise, Falconnet, Jocelyn, Gagnaison, Jean-Claude, Georgalis, Georgios L., Gilbert, Charlène, Guevel, Bruno, Langevin, Dominique, France de LAPPARENT DE BROIN, Alfred LEMIERRE, François MAUBERT, Àlex OSSÓ, Sébastien POTEL, Danae THIVAIOU, Jérémy TISSIER, Renaud TOULLEC, Serge F. B. XERRI & Cyril GAGNAISON, 2025, Révision des données sédimentologiques et biostratigraphiques des gisements à vertébrés des sables de l’Orléanais, à Beaugency, Tavers et Le Bardon (Miocène Moyen; Loiret, France), Geodiversitas 47 (12), pp. 501-576 : 522

publication ID

https://doi.org/10.5252/geodiversitas2025v47a12

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:572C0183-A631-4B4A-AE55-2B19FA149D92

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.16041328

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/5B5A87B7-FF91-FF9A-B110-F8A6B87FFDB9

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Plazi

scientific name

DECAPODA Latreille, 1802
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REMARQUES Deux fragments de pinces de décapodes brachyoures sont à signaler dans la FSMO du site «Les Pavés » ( Fig. 9). Le pollex droit est complet (Longueur = 13,9 mm) dont les dimensions sont environ deux fois et demie plus longues que hautes. Il est légèrement courbé vers l’intérieur. La marge occlusale présente des dents coniques en série de taille alternée, les dents médiales étant les plus grandes. La surface extérieure et la surface intérieure possèdent des rainures longitudinales peu profondes associées à des restes de pores pour les soies ( Fig. 9K). La morphologie du dactyle, en particulier la conformation des dents en série, ainsi que son origine continentale (faciès fluviatile de la FSMO), indiquent clairement qu’il appartient à un crabe d’eau douce. La forme générale et la dentition correspondent bien à celles du genre Potamon Savigny, 1816 ( Pretzmann 1971; Ashkenazi et al. 2005), qui est en fait le seul crabe européen d’eau douce fossile et actuel connu ( Savigny 1816; Latreille 1802, 1806; Gross & Klaus 2005). Cependant, une attribution spécifique n’est pas possible sur la base uniquement des dactyles. Ces spécimens miocènes sont extrêmement importants, car ils permettent de combler le fossé paléobiogéographique existant entre le registre fossile d’Europe centrale/Méditerranée orientale ( Klaus & Gross, 2009) et d’Europe occidentale ( Ossó et al. 2022).

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