Phtyobaenus amabilis R. F. Sahlberg, 1834
publication ID |
1662-8500 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/2B6C87FF-EE74-ED1A-0BC0-FE13FC8F1340 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Phtyobaenus amabilis R. F. Sahlberg, 1834 |
status |
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Phtyobaenus amabilis R. F. Sahlberg, 1834
Phytobaenus amabilis présente des dessins élytraux blanc crème caractéristiques per- mettant de l’identifier aisément au sein de la famille des Aderidae .
Un spécimen de cette espèce a été récolté en 2021 au Tessin (Monteceneri), en battant des branches d’arbres et de buissons situés en lisière d’un pâturage boisé. L’in- dividu se trouvait vraisemblablement sur un noisetier ( Corylus avellana ) ou un ÉpicÉa ( Picea abies ), mais de nombreux vieux bouleaux et des genêts à balais ( Cytisus scoparius ) étaient également présents en abondance dans la zone échantillonnée, ainsi que quelques petits chênes et saules ( Salix sp. ).
P. amabilis est largement répandu à l’échelle paléarctique. Alors que deux sous-espèces existent uniquement au Japon, la sous-espèce nominale est distribuée du sud-ouest de la France jusqu’en Asie ( Nardi 2020). Elle semble par contre absente de la péninsule ibérique selon Baena Ruiz et al. (2012). Plusieurs découvertes nationales sont très récentes, comme c’est le cas en Norvège ( Laugsand & Staverløkk 2020) ou à Taiwan ( Yuan et al. 2015).
L’espèce est connue de tous les pays voisins de la Suisse, à l’exception du Liechtenstein. En Allemagne, elle n’était connue que de très rares données anciennes situées dans le nord-est du pays ( Köhler & Klausnitzer 1998), jusqu’à ce qu’elle soit découverte récemment dans les Länder de Baden et de Rheinhessen-Pfalz ( Köhler 2011). En Autriche, sa présence n’a été confirmée que récemment, dans l’est du pays ( Schillhammer 1993). En Italie, l’espèce est présente du nord du pays à la Calabre ( Nardi 2007). En France, elle est rÉpandue dans l’Aube, en Côte-d’Or et dans le quart sud-ouest du pays ( Gompel & Barrau 2002, Bordy & Doguet 2005, Gompel 2014). Sa dÉcouverte en Suisse pouvait donc être attendue.
Bien que signalée de nombreux pays, l’espèce n’est que très rarement trouvée et généralement en individus isolés, tout du moins en Europe centrale ( Jałoszyński et al. 2013). Comme pour la majorité des Aderidae ( Gompel & Barrau 2002, Gompel 2014), sa biologie est encore très mal connue ( Jaloszynski et al. 2013) et le faible nombre d’observations, souvent obtenues au battage d’arbres et de buissons en lisière forestière ( Jałoszyński et al. 2013, Nicolas 1976, Bordy & Doguet 2005), ou au moyen de pièges d’interception et parfois de pièges lumineux, ne fournissent que peu d’informa- tions sur son écologie. Quelques éléments sont toutefois fournis dans le nord de l’Europe, où elle semble être liée aux peupliers et aux tilleuls ( Tilia spp. ). En Finlande, de nombreux individus ont été trouvés sur un peuplier mort pourri sur pied ainsi que sur un bouleau carié ( Laugsand & Staverløkk 2020) et les auteurs indiquent que la larve pourrait être liée à la carie blanche. Bordy & Doguet (2005) synthétisent les rares informations écologiques disponibles pour la France et indiquent plusieurs essences sur lesquelles l’espèce a été obtenue au battage. Ils mentionnent notamment le chêne, le saule, le lierre ( Hedera helix ), le frêne ( Fraxinus excelsior ), le noisetier, l’aubÉpine ( Crataegus spp. ) et le charme ( Carpinus betulus ), souvent à proximité de zones hu- mides (H. Bouyon comm. pers.). Bouget et al. (2019) la mentionnent du bois mort carié de grande dimension de tilleul et de chêne. Comme indiqué par Laugsand & Staverløkk (2020) dans le nord de l’Europe, il semble cependant que l’espèce de champignon coloni- sant le bois, ainsi que d’autres facteurs abiotiques et biotiques, soient plus déterminants pour expliquer la prÉsence de P. amabilis que l’essence de l’arbre. L’espèce figure sur la liste allemande des espèces saproxyliques reliques de forêts primaires ( Müller et al. 2005).
Sa phénologie est également peu connue. En Pologne, Burakowski et al. (1987) indiquent des captures du printemps à l’été, alors que plus récemment Jaloszynski et al. (2013) signalent une majorité de captures en été, mais également en automne (jusqu’à fin octobre) dans ce même pays. En France, Bordy & Doguet (2005) indiquent des captures réparties de juin à septembre, celles d’un site suivi en Franche-Comté étant en revanche réparties de début août à fin septembre. Nicolas (1976) indiquait également plusieurs captures en fin d’été en France et laissait supposer une apparition tardive. Bordy & Doguet (2005) supposent que cette espèce hiverne à l’état adulte et que les accouplements et la reproduction ont lieu au printemps.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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Genus |
Phtyobaenus amabilis R. F. Sahlberg, 1834
Sanchez, Andreas & Chittaro, Yannick 2022 |
P. amabilis
R. F. Sahlberg 1834 |