Hedyotis tahuatensis Lorence & J. Florence, 2000
publication ID |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4605908 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.15649582 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03BB879E-477F-486F-FD0D-0BCBB6F3FBBA |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Hedyotis tahuatensis Lorence & J. Florence |
status |
sp. nov. |
Hedyotis tahuatensis Lorence & J. Florence View in CoL , sp. nov.
Hedyotis nukuhivensi J. Florence & Lorence affinis, sed 2-5 mm breviore petiolo, (4,2-)6-15 × (2-) 3,5-8 cm minoribus foliis, sub minore angulo 40-50° abeuntibus confertioribus secondariis nervis; 1,5-2 mm longis, 2-2,5 mm latis majoribus late ovato–triangularibus calycis lobis; 13-16 mm breviore corollae tubo; 8-10 mm minoribus corollae lobis; 12-20 mm longis, 6-8 mm latis minoribus capsulis, 5-6 mm longo rostro instructis, praecipue differt.
TYPUS. — Perlman 16020, Marquesas, Tahuata, ridge between Amatea and Haaoiputeomo , south-facing slope, 2580 ft., 780 m, 19 juil. 1997, fl., fr. (holo-, PTBG! + mat. alcool; iso-, BISH!, MO, P!, PAP!, US!) .
Arbuste atteignant 2 m de hauteur, entièrement glabre. Jeunes branches 4-6 mm de diamètre, entre-noeuds comprimés longs de 5-10 mm, cicatrices foliaires rases, écorce lisse, striée. Feuilles opposées-décussées, ± égales, courtement pétiolées ou subsessiles; pétiole de 2-5 × 2-3 mm, plan-convexe, portant basalement sur la face adaxiale des cicatrices stipulaires planes, en forme de fer à cheval, raphides visibles; limbe chartacé, obovale ou obovato-elliptique, (4,2-)6-15 × (2-) 3,5-8 cm; base aiguë ou cunéiforme à étroitement cunéiforme; marge épaissie; sommet obtus à arrondi, faiblement apiculé; face supérieure brun sombre in sicco, raphides visibles, face inférieure discolore, brun clair in sicco; (5-)6-9 paires de nervures secondaires, lâchement brochidodromes, les secondaires et les tertiaires faiblement en relief sur les deux faces; stipules intra et interpétiolaires, gaine tronquée, cupuliforme, longue de 3 mm et large de 5-6 mm, persistante, épaissie et soudée basalement sur la face adaxiale du pétiole, laissant une cicatrice en forme de fer à cheval.
Inflorescences terminales, disposées en panicule thyrsoïde, de 5-6 × 4,5-6 cm (corolles incluses), pédoncule comprimé, long de 2 cm et large de 1,5-2 mm, axe primaire long de 1,5 cm et large de 1,5-2 mm, 2 paires de branches latérales, la basale souvent ramifiée une fois, bractées inférieures foliacées, ovales, 1,2-2 × 1-1,5 cm, paire supérieure non ramifiée, les ramifications ultimes en triades. Fleurs 23-25 par inflorescence, bractées scarieuses, ovato-triangulaires, 1 × 1 mm, raphides visibles, pédicelle robuste, long de 2-3 mm et large de 0,8-1,4 mm, comprimé; hypanthium long de 3-4 mm; calice long de 2-3 mm et large de 4-5 mm, campanulé, lobes ovéstriangulaires, longs de 1,5-2 mm et larges de 2- 2,5 mm. Corolle charnue, vert clair à lobes à marge pourpre sombre in vivo; bouton fusiforme à lobes aigus, non clairement courbe, hypocratériforme à l’anthèse; tube long de 13-16 mm et large de 1,5-2 mm; 4 lobes linéaires-oblongs, récurvés, longs de 8-10 mm et larges de 1,5-2 mm, chacun avec un appendice apical cornu long de 1 mm. Étamines à anthères exsertes sur 1,5 -2 mm, linéaires, longues de 3- 3,5 mm et larges de 0,5-0,6 mm, connectif fixé à 1-1,5 mm du sommet du tube, faiblement prolongé en un mucron au-dessus de l’anthère. Style inclus, 11-12 mm, incluant les 2 lobes stigmatiques soudés sur 2,5 mm.
Fruit mûr à pédicelle robuste, long de 3-8 mm; capsule turbinée ou obovoïde-turbinée in vivo, 12-20 × 6-8 mm, subquadrangulaire, sommet aigu-arrondi avec un tectum en court bec comprimé, long de 5-6 mm, mésocarpe bien charnu, se désagrégeant et s’exfoliant en séchant à maturité, endocarpe sclérifié, faiblement bisulqué, cordons vasculaires persistants; déhiscence initialement loculicide à travers le bec, puis par ouverture septicide (s’ouvrant par 4 valves sur 1/3 de la longueur) des valves et de la capsule. Graine irrégulièrement trigone ou anguleuse, 0,9- 1,2 mm de diamètre, marge étroitement ailée sur 0,1 -0,3 mm, testa finement réticulé. — Fig. 3. View Fig
PARATYPE. — MARQUISES, Tahuata: Perlman 15954, ridge between Amatea and Haaoiputeomo , southeast-facing slopes over Hanatetena village, 2740 ft. (835 m); summit crest of island above Vaitahu , 11 juil. 1997, fl., fr. ( P, PAP, PTBG, US) .
RÉPARTITION ET ÉCOLOGIE. — Tahuata; connue seulement de la crête sommitale et de pentes orientées au Sud-Est, entre 780 et 835 m d’altitude. Se localise en fruticée indigène comprenant Metrosideros collina , Weinmannia parviflora , Crossostylis biflora , Freycinetia , Alstonia , Apetahia , Cyrtandra feaniana , Scaevola , Macropiper latifolium , Cyathea affinis , Asplenium nidus , Elaphoglossum , Blechnum , Nephrolepis , Lycopodium cernuum , Bidens , Gahnia marquisensis , Ficus , Fagraea , Myrsine , Melicope , Ipomoea , Psychotria , Hibiscus tiliaceus , Cheirodendron bastardianum et Reynoldsia marchionensis . Très rare avec seulement cinq plantes localisées en deux stations. Le statut IUCN proposé est: EN.
AFFINITÉS. — Cette nouvelle espèce ne semble pas avoir de relations avec les espèces de la Micronésie traitées par FOSBERG & SACHET (1991), mais plutôt avec les autres taxons polynésiens. En suivant la clé de FOSBERG (1943), Hedyotis tahuatensis appartient au sous-genre Polynesiotis , caractérisé par un port ligneux, une corolle charnue, hypocratériforme, à anthères incluses, à style plus court ou égalant ± le tube de la corolle, un stigmate bifide, des graines anguleuses et des inflorescences terminales pluriflores, des capsules quelque peu charnues à lobes calycinaux de plus de 1 mm. Dans ce sous-genre, elle est la plus proche de la section Austrogouldia Fosb. , comprenant H. grantii Fosb., de Bora Bora et H. rapensis (F. Br.) Fosb., de Rapa. Cette dernière espèce est aussi caractérisée par des stipules soudées à la base adaxiale du pétiole, formant une courte gaine. Sinon, H. tahuatensis est proche de H. nukuhivensis J. Florence & Lorence , endémique de Nuku Hiva dont elle diffère par les caractères indiqués dans la diagnose. Les lobes de la corolle cornus sont distinctifs. Par ailleurs, des études moléculaires menées par T. MOTLEY et al. (1998), placent H. tahuatensis et H. nukuhivensis comme taxons-frères, étroitement apparentés à H. coriacea Sm. [subg. Polynesiotis Fosb. sect. Protokadua Fosb. ] et H. romanzoffiensis (Cham. & Schltdl.) Fosb. [subg. Oceanica (W.R.B. Oliv.) Fosb. ].
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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